LE REVERAND DANS UN CONCERT UNIQUE
LE 10 JUILLET
AT L OLYMPIA
60€ à 90€
AL GREEN
L'OLYMPIA - Paris
28, boulevard des Capucines - Paris (9°)
10 Juillet 2005
à 20h30
AL GREEN
nouvel album « Everything’s Ok »
15 Mars 2005
Le 15 Mars 2005 sortira chez Blue Note Records le nouvel album d’Al Green Everything’s OK. Cet album succède à I Can’t Stop, l’album qui avait marqué pour Al Green son grand retour tant d’un point de vue commercial que critique. Figurent sur Everything’s OK douze nouvelles chansons, 11 originales et 1 reprise du standard soul « You are so beautiful ».
Everything’s OK a été conçu de Juin à Septembre 2004 au Royal Studios de Willie Mitchell à Memphis Tennessee, où furent enregistrées les Hits plaqués or de Al Green des années 70. Ce nouvel album voit Al Green collaborer avec certains des meilleurs musiciens de Memphis, tels Leroy Hodges à la basse et le trio Rhodes/Chalmers/Rhodes aux chœurs, équipe qui l’avait aidé à forger le son si particulier de ses grands classiques. Viennent en outre se greffer à l’affaire le guitariste Charles "Skip" Pitts, plus connu pour son jeu de wah-wah sur le «Theme from shaft » de Isaac Hayes, et le saxophoniste Andrew Love, moitié des Memphis Horns. On remarquera également l’harmonica de la légende du Blues Bobby Rush sur "I Can Make Music," ainsi que les nombreuses contributions des New Memphis Strings, une section de cordes de huit personnes qui enrobe l’album de sa soyeuse signature.
Comme son prédécesseur, Everything’s OK voit Al Green renouer avec la musique profane après qu’il se soit consacré près d’un quart de siècle à des enregistrements gospel - qui lui valurent d’ailleurs 8 Grammys dans cette catégorie. Et bien qu’on ait versé beaucoup d’encre à propos des tiraillements de Green entre « le Sacré et le Profane », le titre de cet album et la pleine maîtrise de son talent racontent une toute autre histoire. Comme il l’a expliqué au New York Times Magazine l’année dernière, « Si vous êtes honnête, et que vous vivez vraiment ce que vous dîtes, alors tout se tient ».
I Can’t Stop a été le premier disque de musique profane que Green a enregistré avec Willie Mitchell depuis 1976, et il a marqué le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de sa carrière. Rolling Stone a salué l’album « comme une véritable pierre de touche » tandis qu’Esquire l’a appelé «l’album de come back entre tous les albums de come back ». En appoint, NPR avait également souligné que « la voix de Green n’a jamais aussi bien sonné, aussi loin que loin puisse remonter ».
Avec Everything’s OK, Al Green tutoie donc encore un peu plus ses démons et un peu moins ses anges.
BASTO